Orages magnétiques à Christchurch

G1 Tempête faible (Kp = 5, fréquence moyenne: 1700 fois en 11 ans, cumulatif sur 900 jours): il peut y avoir de légères fluctuations dans le réseau électrique; petits effets sur le fonctionnement des satellites spatiaux; effets mineurs sur les animaux migrateurs; des aurores boréales peuvent être visibles aux hautes latitudes.

G2 Tempête modérée (Kp = 6, fréquence moyenne: 600 fois en 11 ans, cumulée sur 360 jours): les systèmes électriques aux hautes latitudes peuvent subir des surtensions, une exposition prolongée à la tempête peut désactiver les transformateurs; l'orbite des satellites peut se déplacer et nécessiter un ajustement; les hautes latitudes peuvent nuire aux signaux radio haute fréquence; des aurores boréales peuvent être observées à 55° de latitude magnétique.

G3 Tempête sévère (Kp = 7, fréquence moyenne: 200 fois en 11 ans, cumulée sur 130 jours): Des corrections de tension dans les réseaux électriques peuvent être nécessaires, et il y a un risque de faux déclenchement des dispositifs de sécurité dans le réseau électrique; Une charge de surface peut se produire sur les composants des satellites; Les satellites en orbite basse ont une traînée accrue et peuvent avoir des problèmes d'orientation; La navigation par satellite, la radionavigation à basse fréquence, les signaux à haute fréquence sont intermittents; Des lumières polaires peuvent être observées à une latitude magnétique de 50°.

G4 Tempête sévère (Kp = 8, fréquence moyenne: 100 fois en 11 ans, cumulée sur 60 jours): de multiples problèmes de contrôle de la tension des lignes électriques, de faux déclenchements de fusibles sont possibles; la navigation par satellite est difficile; les signaux haute fréquence sont sporadiques; des aurores boréales peuvent être vues à la latitude magnétique 45°.

G5 Tempête extrême (Kp = 9, fréquence moyenne: 4 fois en 11 ans, cumulée pendant 4 jours): certains systèmes électriques peuvent s'arrêter complètement; possibilité d'endommagement des transformateurs; surtensions; charge de surface intense sur les engins spatiaux, problèmes d'orientation et perturbation des communications par satellite; les signaux radio haute fréquence ne peuvent pas être distribués dans certaines zones; la navigation par satellite peut être perturbée pendant plusieurs jours; la radionavigation basse fréquence peut ne pas être disponible; des aurores polaires peuvent être observées à une latitude magnétique de 40°.

S1 Tempête mineure (niveau de flux de particules 10 MeV, fréquence moyenne: 50 fois en 11 ans): pas d'effets biologiques et pas d'effet sur les systèmes satellitaires; effet mineur sur les signaux radio haute fréquence.

S2 Tempête modérée (niveau de flux de particules 10^2 MeV, fréquence moyenne: 25 fois en 11 ans): les personnes se trouvant dans des avions volant à haute altitude courent un risque accru d'exposition aux radiations; de rares défaillances des systèmes satellitaires sont possibles; un impact mineur sur les signaux radio haute fréquence dans les régions polaires.

S3 Forte tempête (niveau de flux de particules 10^3 MeV, fréquence moyenne: 10 fois en 11 ans): risque de radiation pour les astronautes dans l'espace; risque de radiation pour les personnes dans les avions volant à haute altitude; bruit dans les systèmes d'imagerie des satellites, réduction de l'efficacité des panneaux solaires; détérioration de la propagation des signaux haute fréquence dans les régions polaires; possibilité d'erreur de positionnement de la navigation.

S4 Tempête sévère (niveau de flux de particules 10^4 MeV, fréquence moyenne: 3 fois en 11 ans): risque de rayonnement pour les astronautes dans l'espace; risque de rayonnement pour les personnes se trouvant dans des aéronefs volant à haute altitude; problèmes de mémoire et de systèmes d'imagerie par satellite, efficacité réduite des panneaux solaires; détérioration possible des communications radio à haute fréquence à travers les régions polaires; erreurs de navigation multiples.

S5 Tempête extrême (niveau de flux de particules 10^5 MeV, fréquence moyenne: moins d'une fois en 11 ans): risque de rayonnement élevé imminent pour les astronautes dans l'espace ainsi que pour les personnes dans les avions volant à haute altitude; interférences graves, perte de mémoire, perte de contrôle des satellites; dommages irréversibles possibles aux panneaux solaires; désactivation complète possible des communications radio haute fréquence à travers les régions polaires; extrêmement difficile pour la navigation et le positionnement par satellite.